Session hivernale

Publié le 14 Décembre 2015

C’est avec un réel plaisir que j’ai rejoint les rangs de Florida Fields Fishing en tant que référent marque pour les cannes St.Croix. Et je les remercie pour la confiance qu’ils m’apportent.

Comme tous les ans, mes potes du Lot et Garonne organisent début décembre une session d’une semaine sur Biscarrosse. Ne pouvant pas me libérer pour la totalité du séjour, c’est sur le week-end du 5 et 6 que j’allais me joindre à eux.

Voulant profiter de l’accessibilité de la zone militaire, ils allaient passer les deux premiers jours sur le lac nord pour pêcher dans le profond. Le plomb palette et le drop shot n’étant pas des pêches que j’affectionne, j’allais de mon coté consacrer ces deux jours à la recherche de maitre Esox .

Nicolas Dumond n’ayant pas pu se libérer, c’est seul que je quitte le port de Maguide dans un brouillard a couper au couteau. Je choisis de me consacrer à pêcher le pied de la grande cassure de la berge Ouest. Ma pêche se fera donc entre 4 et 6 mètres. Pour se faire j’ai quatre cannes a bord : une Legend Jig & Worm pour les shads de 5 et 6 pouces, une Legend Slop & Frog pour les shads de 7 et 8 pouces, une Legend Carolina rig pour le divinator 55gr et une Mojo Bass Swimbait pour envoyer du lourd.

Rapidement mon choix s’avère payant avec la prise d’un 90+ (désolé pour la qualité de la photo mais seul et dans la purée de pois…), mais fidele à sa réputation de lac difficile, le reste de la journée fut très compliqué. Un petit tour à Sanguinet en fin d’après-midi me permettra de mettre au sec deux brochets moyens en pêchant sur les herbiers. La journée se finira ainsi avec 3 poissons pour 3 touches.

Apres une soirée agitée et une nuit bien courte, je suis rejoint par Bruno Gomes pour cette deuxième journée. On décide de rester sur le lac sud pour pêcher les zones de transitions. Autrement dit, il ne faudra rien lâcher puisqu’ on va crancker nos shads dans des fonds de 3 à 5 metres entre la fin des herbiers et le profond. Il est presque midi, voila plus de 3 heures que l’on pêche, et rien, pas une tape.

La mi- journée en cette saison est souvent productive. Je décide d’envoyer du lourd : Mojo Bass Swimbait et shad de 10 pouces. Et au bout de quelques minutes c’est la touche! Mon leurre est stoppé net, et malgré un ferrage à l’américaine le poisson ne bouge pas d’un millimètre. C’est seulement après quelques instants que je sens les premiers coups de tête significatifs du big fish. S’en suit un combat tout en puissance entre d’un coté un poisson en pleine forme, et de l’autre la grande réserve de puissance de ma Mojo.

Apres plusieurs rushs et une magnifique chandelle, le poisson se rend et Bruno n’a plus qu’à le mettre à l’épuisette. OUF !

S’en suit pour moi le moment le plus contradictoire, entre la joie de la capture et le devoir d’écourter au maximum la manipulation du poisson. Tout est prêt : le broc est décroché, mesuré, 3 petites photos et retour dans son élément. Alors oui, il y a un peu de frustration, on aimerait avoir plus de temps pour profiter de « son trophée » mais comme dit Nathalie Jorge : «Quand un grand spécimen se présente, l'euphorie est telle que le toucher est déjà énorme!! »

Apres plusieurs minutes nécessaire pour faire redescendre la pression on finira la journée sans rien voir d’autre. Voila le genre de poisson qui vous fait oublier les longues heures sans touches. Et voila une vraie session hivernale : 1 touche, 1 Big fish! 

C’est ce qu’on appelle la persévérance, ou la chance…

 

Benoit

Rédigé par Benoit

Publié dans #Retours de sessions

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